Malocclusion dentaire : causes et remèdes

Seuls 20 à 25% de la population disposeraient d’une occlusion acceptable, c’est-à-dire d’une dentition qui présente un fonctionnement harmonieux. Pas moins des trois quart souffriraient donc d’une mauvaise relation entre les dents d’une même arcade, ou entre celles du haut et celles du bas : décalage entre les deux arcades, chevauchement des dents, mauvais alignement générant un frottement, encombrement dentaire… Le point sur les causes, les risques et les remèdes de ce désagrément appelé malocclusion dentaire.

Malocclusion : les causes

La malocclusion dentaire est généralement d’origine héréditaire ou génétique. Mais elle peut aussi apparaître dans la petite enfance, par exemple, chez le sujet qui suce ses doigts durant une période suffisamment longue.

D’autres évènements peuvent influer sur la dentition et entraîner une malocclusion, comme une obstruction chronique des voies respiratoires (lorsque la personne est obligée de respirer par la bouche), en cas de mauvaise position de la langue, après un traumatisme dentaire ou après la chute d’une ou plusieurs dents… Ces circonstances provoquent parfois un déplacement de la dentition, entraînant une malocclusion.

Malocclusion : conséquences et remèdes

Malheureusement, il est erroné de penser qu’une malocclusion dentaire se résorbera avec l’âge. Elle ne fera que s’ancrer dans sa problématique, générant de potentielles difficultés d’élocution, de mastication, des problèmes aux articulations temporo-mandibulaires, une usure des dents, sans parler des problèmes esthétiques qui créent parfois des complexes (dents espacées communément appelées « dents du bonheur », chevauchement disgracieux, etc).

Pour y remédier, un traitement d’orthodontie est nécessaire. Et comme tout traitement dentaire, plus la prise en charge est précoce, moins la procédure à suivre sera lourde et coûteuse et plus elle sera efficace, réduisant d’autant les désagréments esthétiques et fonctionnels.

Ce traitement peut mettre en œuvre différents protocoles : réduction des espaces inter-dentaires afin d’éviter le recours ultérieur à l’implant, extractions dentaires afin de réduire l’encombrement dentaire ou de rétablir l’alignement des arcades, correction des anomalies osseuses ou parodontales, etc.

La solution est étudiée au cas par cas : parlez-en avec votre praticien !