L’inlay-core, dernier recours avant extraction

Email abîmé et carie incrustée ne riment pas forcément avec « dent retirée ». Lorsque le dentiste ne peut la restaurer, ni même directement poser une couronne, il lui reste encore une option : l’inlay-core. Dans un premier temps, cette prothèse métallique permettra de consolider la dent. Dans un second temps, elle servira de support pour la fixation d’une couronne.

 

Deux composants : le tenon et le moignon

L’inlay-core est vulgairement appelé « dent sur pivot » ou « faux moignon ». Il se compose d’un tenon et d’un moignon.

  • Le tenon est la partie placée dans le canal radiculaire de la racine de la dent abîmée. Il est composé de métal ou de zircone. Lorsque la dent est pluriradiculée (lorsqu’elle possède plusieurs racines), un tenon est inséré dans chacune de ces racines. Le chirurgien dentiste renforce ainsi les fondations de la future dent artificielle, qui sera fixée sur l’inlay-core. Et dans le cas où les canaux radiculaires ne sont pas parallèles entre eux, le praticien utilise un système de verrouillage des tenons : il s’agit de l’inlay-core à clavette.
  • Le moignon permet au chirurgien dentiste de fixer une couronne dentaire

 

Méthode directe ou indirecte de fabrication

Pour la fabrication de l’inlay-core, certains dentistes pratiquent la méthode directe. Celle-ci offre une précision très fine des dimensions prothétiques. Avec de la résine dentaire calcinable, ces dentistes réalisent eux-mêmes la maquette du futur inlay-core, directement sur le patient. Ils envoient la maquette ainsi réalisée au prothésiste, afin qu’il coule l’inlay-core en métal.

D’autres dentistes utilisent la méthode indirecte de fabrication. Ils réalisent alors une simple empreinte en silicone, qui est envoyée au prothésiste. Sur la base de cette empreinte, celui-ci fabrique une maquette en cire. La prothèse pourra faire l’objet de réajustements avant que l’inlay-core ne soit coulé en métal.

 

Faible remboursement

Le prix de l’inlay-core peut aller de 250 à plus de 700 euros.

Il est faiblement remboursé par la sécurité sociale. Pour un complément de prise en charge, renseignez-vous auprès de votre mutuelle complémentaire !

 

 

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