Peut-on blanchir ses dents sans risques ?

Vos petites habitudes du quotidien peuvent vous apporter certains désagréments… La coloration jaunâtre des dents guette ainsi les fumeurs et les buveurs invétérés de thé ou de café. Ceux-ci seront alors tentés de se blanchir les dents. Mais comment procéder ? Quelles sont les techniques les plus efficaces ? Et la pratique est-elle sans risque ? Le point sur le blanchiment des dents pratiqué soi-même.

 

Une pratique a priori sans risques

Le danger du blanchiment des dents pour la santé n’est démontré par aucune étude scientifique.

Mais la concentration en principe actif (eau oxygénée, ou peroxyde d’hydrogène) dans les produits d’éclaircissement utilisables à la maison (kits de blanchiment vendus en pharmacie, etc), ne peut dépasser 0,1%. C’est bien moins que les 6% autorisés dans les produits utilisés chez le dentiste. Les risques potentiels s’en trouvent évidemment réduits, mais son efficacité également. Ces produits ne sont pas dépourvus d’effets pour autant.

 

Quelques contre-indications à respecter

Les femmes enceintes, et les mineurs, dont les tissus dentaires ne sont pas matures, doivent éviter d’utiliser ces produits. Le blanchiment ne doit pas être effectué sur une dent cariée, sous peine de risquer d’entraîner une dévitalisation de la dent. Chez le patient qui souffre d’une gingivite, le blanchiment peut, par ailleurs, aggraver l’inflammation. Avant toute chose, mieux vaut donc se rendre chez le dentiste pour un bilan.

 

Le dentifrice « blancheur » : efficacité limitée

Son nom attire, mais que cache sa composition ? Du bicarbonate, et de la silice, en plus grande quantité que dans d’autres dentifrices. Ces composants comportent un effet polissant. Le dentifrice « blancheur » permet ainsi d’estomper les tâches présentes sur la surface des dents, du fait de la consommation de thé, de café ou de tabac… Mais on ne peut parler d’un véritable blanchiment de l’émail !

 

 

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